ANDRES CEFERINO

© myself ♦♦ FEAT JAMES McAVOY


CARACTÈRE
sincère
buté
tolérant
réservé
patient
sensible
passionné
solitaire

NOM : Ceferino.
PRÉNOM : Andres, Santiago.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 14 Avril 1988 à Madrid.
ÂGE : 22 ans.
ORIGINE(S) : Espagnoles.
ÉTUDES/TRAVAIL : Journaliste.
STATUT : En couple.
GROUPE: Stake dilemma.
ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuel (mais ne se l'avoue pas encore).

FATHER BEAVER TELLS A STO(...)ORY...

Andres n’avait jamais eu à se confronter à ce genre de situation, et s’il y avait bien quelque chose qu’il détestait c’était l’imprévu. Il aimait savoir où il mettait les pieds, ou au moins en connaître une issue de secours. Malheureusement pour lui, depuis son arrivée à Barcelone rien ne semblait suivre le plan qu’il s’était fixé. S’il avait été vraiment honnête avec lui-même il aurait reconnu que c’était finalement ce qu’il recherchait en venant habiter cette ville. Il se serait avoué qu’il ne cherchait ni plus ni moins qu’un bouleversement dans son quotidien, un bon coup de pied dans son arrière train d’Espagnol un peu coincé. Il ressentait de plus en plus ce besoin de tester ses limites, de voir jusqu’où il pouvait aller pour finalement savoir qui il était vraiment. Il était perdu, et ce depuis des années maintenant. En fait il n’était pas sûr d’avoir été réellement en accord avec lui-même un seul jour dans sa vie. Il venait d’une famille puritaine et plutôt aisé, autant dire que son chemin avait été tracé avant même qu’il ne voit le jour. Il devait aller dans les plus grandes écoles, réussir brillamment et reprendre les rênes de l’entreprise familiale. Il devrait également épouser la fille d’une autre puissante famille de Madrid afin de faire fructifier amour et compte en banque dans le même mouvement. Il avait été élevé avec cette idée en tête que sa vie était tracée et qu’il n’avait qu’à suivre cette voie qui lui était destinée. Alors le jour où il avait ressentit sa toute première attirance pour un garçon il avait paniqué comme jamais. Lui, homosexuel, c’était tout simplement impossible. Jamais ses parents n’accepteraient un tel bouleversement dans les plans qu’ils avaient établis pour leur fils prodige, c’était inenvisageable. Il avait donc refoulé ces sentiments dès qu’ils pointaient le bout de leur nez. Il détournait le regard, se forçait à devenir quelqu’un qu’il n’était pas, si bien qu’au fil des années il s’était perdu. On lui avait présenté Emilia. Elle était belle, riche, intelligente et dotée d’un sens de l’humour inégalable. En clair elle était la femme dont tous les hommes rêvaient, une déesse descendue de l’Olympe pour se mêler aux humains. Tous sauf Andres. Pas qu’il la trouve repoussante ou sans intérêt, bien au contraire, il savait reconnaître la chance qu’il avait d’avoir une telle perle à ses côtés, seulement voilà il ne développait pas pour elle les sentiments qu’il aurait dû. Il essayait de se convaincre qu’elle était parfaite pour lui et qu’ensemble ils formaient un couple puissant comme on en voyait seulement dans les magazines. Pour donner le change et maintenir les apparences il faisait semblant, jouait le parfait petit ami attentionné et patient. Emilia semblait y croire, c’était le principal. Mais au fil du temps Andres se voyait rongé par la culpabilité. Mentir à cette femme, la berner et l’empêcher de trouver le réel amour le rendait malade. Si bien qu’il y a quelques mois il a décidé de partir à Barcelone. De jour au lendemain il laissa simplement une note à sa petite amie, lui disant qu’il devait prendre l’air, s’éloigner pour réfléchir. Elle était si compréhensive qu’elle lui avait simplement envoyé un mail lui disant qu’elle ne lui en voulait pas mais qu’elle ne l’attendrait pas indéfiniment, elle espérait qu’il trouverait ce pour quoi il était parti et que cette découverte le ramènerait vers elle. Elle n’avait pas idée de ce qu’elle lui souhaitait… Parce que si Andres avait choisi Barcelone ce n’était pas innocent. Il savait que c’était là-bas qu’il trouverait des réponses à ses questions…

« Encore entrain de rêver Ceferino ? » Le brun sursauta en manqua de tomber de son fauteuil, le crayon qu’il tenait glissa à terre et il étouffa un cri de surprise. Son regard croisa celui de Ian et son teint vira au rouge pivoine. Il détestait qu’on le surprenne, encore plus quand c’était un certain Anglais qui se glissait dans son dos pour le sortir de ses pensées. Il grommela vaguement une explication et tentant de fuir le brun du regard. Ian le mettait mal à l’aise c’était un fait. Pour quelle raison ? Tout simplement parce qu’il faisait renaître en lui des sentiments qu’il enfouissait depuis tant d’années. Alors dès qu’il était dans les parages Andres était immédiatement sur la défensive, arguant à qui voulait l’entendre au bureau qu’il aimait passionnément sa petite amie, et se cherchant maintes excuses quand on lui demandait pourquoi dans ce cas il était parti vivre à des kilomètres d’elle. Non décidément il n’aimait pas la situation dans laquelle le mettait Ian. Pour le moment il avait réussi à rester impassible, dissimuler son trouble derrière des blagues souvent mal amenées ou de virages à quatre-vingt dix degrés dans les sujets de conversation. Mais il avait conscience qu’il ne pourrait feindre l’indifférence encore très longtemps. Oui Ian lui plaisait, bien plus qu’un simple collègue, plus qu’un ami, il le désirait comme il n’avait jamais désiré qui que ce soit dans sa vie auparavant et ça le terrifiait.

THE GAYPRIDE YOU KNOW ?

QUE PENSES-TU DE ANA-ISADORA MONTENEGRO ET DE SON FAMEUX RÉSEAU ? Je pense que ce qu'elle fait pour cette communauté est admirable mais je ne pourrais m'exprimer trop longtemps sur ce sujet puisque je n'ai aucun lien avec eux. Non pas que je les fuis ou que je les évite mais nous n'avons simplement pas le même mode de vie. Je ne vais pas mentir, il m'est arrivé une ou deux fois de faire un tour à l'une des soirées organisées par cette communauté. Par curiosité sans doute. Ce que je peux dire c'est qu'il y avait une sacrée ambiance. Mais tous ces hommes qui me regardaient, qui m'abordaient... Je ne sais pas, j'étais mal à l'aise. Je n'ai rien contre eux je vous l'assure, mais toute cette attention a fait remonter à la surface des sensations que je tente de refouler depuis si longtemps que je me suis sentit mal. Je préfère donc rester à distance désormais. Certains diraient que c'est pour éviter toute tentation... Peut-être. Je préfère ne pas y penser.

DE QUEL GROUPE FAIS-TU PARTIE ? Stake Dilemma. UNE PETITE EXPLICATION DE CE CHOIX ? Ce n'est pas vraiment un choix. Disons que je qualifierai ce groupe comme un groupe de transition. Je ne sais pas où j'en suis, ni qui je suis réellement. Ou plutôt si, je le sais, depuis longtemps même, mais je suis pas encore prêt à l'accepter. Pour des raisons aussi diverses que variées et sur lesquelles je n'ai pas envie de m'étendre pour l'instant. Je peux simplement vous dire que j'ai toujours eu une attirance pour les hommes mais sans doute jamais assez forte pour me pousser à l'avouer au grand jour. Alors je me cache, je prétend être un autre. Je blesse ceux qui m'entoure par mes actes et je culpabilise. Seulement voilà, depuis quelque temps une personne est entrée dans ma vie, quelqu'un qui pourrait enfin tout faire basculer.

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