TALIA — an another brick on the wall.

TALIA LOURDES AGUERREBERRY

© cyrine ♦♦ FEAT KAYA SCODELARIO

NOM : Aguerreberry
PRÉNOM : Talia Lourdes
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 4 juillet 1989, Barcelone
ÂGE : 21 ans
ORIGINE(S) : Espagnole et anglaise
ÉTUDES/TRAVAIL : Études supérieures en musique
STATUT : Célibataire
GROUPE: Revelation summits powaaa (a)
ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuelle

FATHER BEAVER TELLS A STO(...)ORY...

Ma vie est un océan de jouissance que n'importe quel autre catin de mon genre donnerait n'importe quoi pour être à ma place. J'aime ma vie, non je ne regrette rien. Autant crever la gueule ouverte que de regretter. Mes procréateurs ? Rien de plus lamentable. Á croire qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Une mère britannique et ex-playmate dont la vie se résumait à faire baver les branleurs de la planète. Et papa dans tout ca ? Plus banal tu meurs. Fils purement gâté d'un ex-ministre espagnole devenu récemment homme d'affaire à la mort de son vieux. Amen, un parasite Ageurreberry en moins. Oui je le détestait, je les déteste tous. Je ne pourrais pas vous en dire d'avantage sur la raconte de mes géniteurs émis qu'ils se sont rencontrés à Las Vegas, dans un de ces striptease club de prostituées. Non attendez, ce n'était pas n'importe où. C'était à Palms, bien sûre. L'endroit d'effervescence où les porcs du genre de mon chère père y dépensaient leur saleté de frics rien que pour voir ces femmes à corps d'Aphrodite secouer leur bijoux devant leur gueules. Maman précédemment prostituée et papa un porc de premier classe. A croire que je suis le résultat final de leur accouplement, ca me donne envie de gerber. Non, je ne suis pas comme eux. Une prostituée ? Non, je ne me fais pas payer. Et ce que je tient de mon père ? Rien. Okay je mens. Je suis une droguée du cul tout comme ce connard. La meilleure période de ma vie était probablement mon enfance. Née avec une petite cuillère en argent dans ma bouche, la bourgeoisie était à mes pieds. Une enfance heureuse où j'en profitait pleinement de l'insouciance qui en découlait. J'étais la petite fille de papa. Tout le monde m'aimaient. J'étais innocente. Je faisait l'objet de beaucoup de compliments, entourée par l'amour de ma mère et de ces saloperies d'Ageurreberry. Ils exauçaient le moindre de mes caprices. J'étais un enfant pourri gâtée. Ensuite vient adolescence, encore un autre univers. Non, pas rose cette-fois ci. Dans cette période perturbatrice, j'y prolonge les yeux fermés. Je créait mes propres limites faisant des nouvelles expériences tels que les relations sexuelles, l'alcool, la drogue et le tabac. J'en abusait même, j'en étais consciente. Le gros déchet que je suis, je deviens très vite accro à ces saloperies. J'avais souvent le cerveau en nuages, c'était drôle. Tellement drôle qu'un jour sur deux je risquait de me faire écraser par une bagnole qui m'insultait gentillement de conasse. Je leur répondait que j'étais flattée. Une bouteille de vodka dans la main, mon sac de l'autre, je m'en foutait de l'avenir qui pourrait m'attendre. Je n'ai pas honte de dire que j'aime le sexe, non. C'est mieux que la dope - quoi que - et qu'au moins, j'arrive à ne plus réfléchir à ce que je suis. Ayant côtoyé les mecs aussi bien que les femmes, je commençait à acquérir une certaine identité sexuelle où mon orientation fut mise en questions. Je ne pouvais pas nier cette attirance que j'éprouve pour les personne du même sexe. D'ailleurs, j'ignore toujours si l'une des raison était dut au fait que je fréquentait une école chrétienne pour filles. On pourrait me considérer comme une lesbienne mais je déteste les étiquettes. Après tout, coucher avec un homme ne me dégoute pas sauf que je sais que je n'éteindre jamais le septième ciel avec lui. Á l'adolescence, je pouvais tout faire, tout avoir puisque je pouvais tout acheter. Mais d'après ce qu'on dit, il y a bien une chose qu'on ne pourrait jamais acheter; l'amour. Á quoi ca sert ? Absolument à rien. Non je ne croit pas au grand amour. Ce n'est pas éternel, Shakespeare avait tord. Les prostituées sont là pour bien quelque chose. Elles sont temporaires tout comme l'amour mais on peut s'en lasser dés que NOUS on le décide. Ce sentiment sado-masochiste vous kidnappe dans un cycle infernal. Non je n'étais jamais tombée amoureuse et Dieu merci. Avais-je fais mon coming out ? Oui. Je me souviendrais toujours de ce soit disons discours pendant l'un de ces dîners familiaux en un dimanche lourd et chaud. Les Aguerreberry avaient touché le sujet déclencheur. Encore une preuve qui me confirmait d'avantage que mon père était un crétin. Ils parlaient d'un fait qui s'était déroulé en Iran; un adolescent avait été condamné à mort pour homosexualité. « C'est totalement compréhensible! Je préfère être mort qu'être gay c'est certain. Barcelone devrait faire pareille sinon on risquerait d'être envahit ! » déclarait-il à gorge déployée. Son rire machiavélique raisonne toujours dans ma tête. Je ne levait pas les yeux vers sa gueule, je fixait les couverts dans mes mains. J'avais envie de gerber. Je voulais lui envoyé mon assiette de salade dans la figure mais non, j'essayai de me contrôler. « Devrais-je me suicider ou je te laisse t'en occuper ? ». Le ton de ma voix était posé, mes yeux fixés dans mon soit disant dîner. Il me lança un regard noir et je finit par quitter la table tandis qu'il essayai d'apaiser la gaffe que je venais de lâcher sous prétexte que je n'étais pas dans mon état normal. Non j'allais bien, j'allais parfaitement bien. Le soir venu, il débarqua dans ma chambre. Il était furieux, c'était peut être la première fois que je le voyais dans cet état. « C'était quoi ce bordel !? » s'écriait-il en s'approchant à grands pas vers ma direction. J'étais entrain de fumer ma clope à la fenêtre quand celle-ci me fut brutalement arrachée des doigts et jetée par la fenêtre. « Généralement, on appelle ca un coming out. ». J'étais calme, je m'en-foutiste, ca l'agaçait. « Demain tu pars pour Oxford. Ta candidature à été acceptée. ». Non, c'était impossible. J'étais bien trop conne pour un endroit pareille. Le droit n'étaient pas pour moi. Je voulais à tout prix faire des études supérieures en musique de film, il le savait. « Acceptée ou plutôt... payée par tes soins ? ».Je n'étais pas conne, je savais très bien ce qu'il avait trafiqué derrière mon dos. L'argent dominaient le monde. Énervé, il finit par quitter la pièce en claquant bruyamment la porte derrière lui. Je sentais le sang bouillonner en moi. J'avais une soudaine envie de me jeter par la fenêtre. Mais non, j'y arriverait à mon but peut importe les valeurs. Le lendemain, seule ma mère m'avait adressée la parole. Je ne lui ai jamais dis que je l'aimais. Ai-je un cœur, au moins ? J'en doute, parfois. Je n'ai jamais réussi à rendre heureux quelqu'un, j'ai toujours tout fais foirer, à croire que le bonheur n'est pas fait pour moi. Ce jour-là, mon père m'ignorait totalement. « J'espère que tes valises sont prêtes. » me lâchait-il sèchement avant de s'isoler dans son foutu bureaux. Je ne partirait pas de Barcelone, pas aujourd'hui, ni demain, ni après demain, jamais. Je le suivit dans la pièce et y pénétrait sans la permission. Il ne me lança aucun regard s'occupant à feuilleter un document. Adossée à la porte, mes yeux bleus le fixaient pendant un long moment. Il me faisait pitié. Je reportait mon regard sur le revolver accroché au mur tel un objet décoratif. Des centaines d'idées morbides me traversèrent l'esprit mais je les chasse rapidement et revient à la réalité. « J'ai vu ta Bentley devant le Majectic Hotel avant-hier... » lui déclarais-je d'une voix calme en me baladant tranquillement dans son bureau dans lequel j'y mettait à peine les pieds. « Je ne suis pas le seul d'avoir une Bentley dans la ville. ». Il était sec et fuyait mon regard, ses gestes devenaient de plus en plus nerveux. Décidément, il ne savait jamais cacher ses émotions. « Oui mais tu vois... Comme je suis bel et bien une Aguerreberry et que je suis soit disant admise dans l'une des plus prestigieuses universités d'Angleterre, je suis censée être une fille très intelligente non ? ». J'affichais un sourire provocateur et il finit par lever ses yeux vers moi, intrigué, perdu. Je sortis mon Blackberry et en à peine quelque secondes, je tombais sur ce que je cherchais; des preuves. Il s'approcha de moi et m'arracha le portable des mains. Il lui fallut un moment avant de réagir en démontant l'arrière de mon Blackberry. « Ne te force pas papa, j'ai des copies de ma carte mémoire. D'ailleurs, j'ai une question à te poser... Je rêves ou c'est bien Cordélia-la-sal*pe de mon bahut avec qui tu ba*se ? ». Furieux, il finit par lancer l'objet contre le mur et celui-ci s'éclata en mille morceaux. Il ne répondait pas à ma question, préférant le silence prendre le dessus. [color=MediumSeaGreen]« Qu'attends-tu de moi ? ». Je sentait la peur se présentait dans sa voix. Il avait peur de moi, ca m'amusait. « Juste un simple pacte. ». Il était tout sauf simple. J'avais toute une liste d'exigences mais je préférais citer que celles dont j''en avais le plus besoin .1) Oublier ce foutu Oxford et me financer les études en musique à BARCELONE. 2) M'acheter un apparentement pas obligatoire de luxe, j'étais gentille sur ce coup là. 3) Financer mon derrière jusqu'à la fin de mes années universitaires. Il était resté bouche bée pendant un long moment et fit ensuite quelques aller-retour dans la grande pièce. J'attendais impatiemment sa réponse. Non, il n'oserais pas me refuser, il tenait trop à son paraître et voulait absolument donner l'impression d'être l'homme idéale devant tout le monde. Il ne tenait pas à ce que j'envoie tout en l'air. Après un instant de réflexion, il hocha positivement la tête. BINGO! Sauf, ce salaud avait ses propres conditions. « Mais à une et seule condition... Tu ne mettra plus jamais les pieds dans cette maison.» . Je m'en foutais, je ne comptait pas le faire dans les prochaines années à venir, peut être même jamais. Depuis ce jour où la chance m'a plus ou moins sourit, je suis officiellement libre. J'ai obtenu ce que je désirais. Papa finance mon derrière. Trois ans que je vis indépendamment de mes vieux. Bon merde j'avoue pas si indépendamment que ca, niveau fric je dépend toujours de mon saleté de père. En ces quelques années, je me suis un peu clamée, je dirais que je suis devenue un peu plus responsable qu'auparavant mais je reste toujours la même catin. Celle qu'on aime, ou qu'on adore détester. Ton fantasme où peut être ton pire cauchemar.

THE GAYPRIDE YOU KNOW ?

QUE PENSES-TU DE ANA-ISADORA MONTENEGRO ET DE SON FAMEUX RÉSEAU ? Je l'adhère, je l'adore, je l'aime, ~~je l'épouse~~. Est-ce que quelqu'un peut me dire si elle libre ? Bon sérieusement, c'est mon héros. Je n'aurais jamais cru que je pourrais un jour éprouver autant de respect pour un être humain pourtant je peux vous rassurer que je ne suis pas zoophile. Elle a permit à beaucoup de gens de s'accepter tels qu'ils sont. De s'aimer malgré la présence des propos blessant de la part de ces *bip*. Excuser moi, je reste polie promis. J'en doute qu'il y encore une femme capable d'un tel act de courage. Même moi je me sens vachement lâche, shame on me. Son réseau ? Il a chambouler toute la Barcelone, certaines choses sont devenues compliqués, d'autres pas. Bref, il nous faut bien quelqu'un pour pimenter nos pauvres et misérables vies non ?

DE QUEL GROUPE FAIS-TU PARTIE ? Revelation summits. UNE PETITE EXPLICATION DE CE CHOIX ? C'est simple; j'aime les femmes. J'aime tout chez elles... ou presque tout. Je suis ouvertement ce que je suis et je m'en fou royalement de ce pensent les autres. Et puis merde, on est bien dans un pays démocratique non ? Ces saletés d'homophobes pensent qu'on choisit notre orientation sexuelle en fonction de notre humeur ou de je-ne-sais-quelle-connerie-encore. Non, on est né de cet façon. C'est marrant parce que la plupart du temps ou devrais-je dire toujours, ils sont juste lamentables. A nous chercher des emmerdes alors que tout ce qu'on veut c'est du changement et de l'égalité. C'est des psychopathes.
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