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Sergio Lima
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Entre partenaires particuliers: |  Sujet: At work | With Dylan Mar 24 Aoû - 14:24 | |
|   "At work"Barcelone, 7:30.
"Bip, bip, bip, bip, bip!"
Comme chaque matin- ou presque- le réveil hurlait sur la table de nuit de la chambre à coucher spacieuse qu'occupait Sergio depuis presque deux ans. Sur sa poitrine reposait la maquette du magasine censé être publié en fin de semaine. L'album glissa le long de son torse avant de s'écraser sur le parquet avec un bruit sec alors que le journaliste se redressait lentement, frottant ses yeux encore plein de sommeil. Il bâilla à s'en décrocher la mâchoire tout en tâtonnant pour mettre la main sur son fichu réveil qui éructait toujours sa sonnerie stridente. Il balaya un roman qui suivit le même trajet que le magasine avant d'éteindre rageusement le responsable de tout ce tintamarre.
La journée débutait enfin pour Sergio Lima, jeune journaliste d'un magasine gay de Barcelone.
Le jeune homme finit par s'extirper de son lit douillet et la première chose qu'il fit fut d'écarter les rideaux pour savoir quel temps il faisait. Quelques nuages se profilaient à l'horizon mais le soleil était présent. Cela suffit à le faire sourire et il aéra sa chambre avant de ramasser la maquette du nouveau numéro du magasine et son livre. A la suite de quoi il alla prendre une douche et s'habilla de son habituel complet noir. Toutefois, Sergio savait pertinemment qu'il ne tiendrait pas dix minutes dans cette tenue et qu'il ne tarderait pas à déboutonner le haut de sa chemise et à retrousser ses manches. En attendant, il se prépara un rapide petit-déjeuner avant de ranger ses affaires dans sa sacoche et de quitter les lieux.
La rédaction, 9:45.
La matinée avait commencé en force: réunion de tous les journalistes avec le chef de rédaction. La discussion avait duré une heure avant que tout le monde se mette enfin au travail. Sergio avait donné son avis sur certains articles dont il s'occupait personnellement et il avait été assez tatillon sur quelques détails. Après être parvenu à un accord global, chacun était parti vaquer à ses occupations, à savoir retravailler la maquette. Sergio passait des coups de fil depuis une demi-heure et, quand il raccrocha enfin, un lourd soupir lui échappa.
"Quelle bande d'incapables! Même pas fichus de programmer un rendez-vous…"
Il jeta un regard à son collègue assis en face de lui, Dylan Alméïda, avant de pianoter sur son clavier.
"Tu t'en sors avec ton article?" Lui demanda-t-il alors avant de tracer quelques lignes sur son calepin et de lâcher son stylo. |
| | | | Dylan Almeïda
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Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Mar 24 Aoû - 15:23 | |
| Une journée comme une autre venait de commencer pour Dylan. Depuis plusieurs semaines, il était tombé dans une sorte de routine qui commençait sérieusement à l'agacer. A part son travail et ses recherches pour un nouvel appartement, il ne faisait pas grand chose et puis disons qu'il n'avait pas énormément de temps pour s'occuper de sa vie personnelle. Le magasine pour lequel il travaillait fêtait son anniversaire et du coup un numéro spécial était prévu pour ''célébrer'' l'évènement.. Au bureau c'était donc la course et vu que Dylan tenait plusieurs petites chroniques au sein de ce magasine, il avait donc énormément de choses à faire. Enfin, il ne s'en plaignait pas vraiment. Le journalisme était sa passion et il aimait son boulot sauf que là il commençait sérieusement à saturer. N'aimant pas tomber dans la routine, toutes ces journées qui se ressemblaient et bien ça finissait par être plutôt agaçant.
Son réveil sonna et comme chaque matin Dylan se dirigea vers sa salle de bain pour prendre une bonne douche histoire d'être bien réveille. Sans cette fameuse douche, Dylan pourrait être comparé à un zombie ! Il en avait besoin. Une fois réveille, il se dirigea de nouveau dans sa chambre pour enfiler un jean et une petite chemise, il ne supportait pas du tout les costumes, cravates... Même si tout le monde lui disait que ça lui allait bien quand Dylan se regardait dans un miroir, il avait l'impression de ressembler à un pingouin. Bref, il était maintenant prêt pour affronter une nouvelle journée de travail, il avala rapidement une tasse de café avant de poser sa tasse dans le lave-vaisselle pour ensuite sortir de chez lui et prendre le chemin du bureau.
Quelques minutes plus tard, Dylan était présent et sans attendre son chef lui annonça qu'il fallait qu'il se rende en salle de réunion histoire de faire le point sur l'avancer du dernière numéro. Heureusement Dylan fût épargné, il n'y avait pas grand chose à changer dans ce qu'il avait fait... Au bout d'une heure, Dylan retourna à son bureau afin de consulter les mails et les lettres que les lecteurs lui envoyaient. Étant donné qu'il s'occupait de la rubriques des courriers du cœur, il était celui qui recevait le plus de courrier par jour. Malheureusement Dylan ne pouvait pas tout traiter sinon il n'y aurait que ça dans le magasine mais il faisait de son mieux pour répondre aux plus de gens possible... Il tenait aussi une petite chronique sur l'amour et le sexe dans la vie d'aujourd'hui. Une rubrique qui faisait fureur et qui avait permit à Dylan d'avoir une petite notoriété dans la ville de Barcelone. Ce n'était pas une star, loin de là mais il commençait tout de même à se faire un petit nom et cela lui plaisait.. Au moins, il était reconnu pour son travail c'était plutôt plaisant non ?
Lorsque que son voisin de bureau prit la parole en se disputant avec son téléphone, Dylan ne pût s'empêcher de sourire.
''Ouai ça peut aller.. Mais les problèmes des gens me surprendront toujours..'' dit-il en souriant très légèrement.
''Et toi ? Qu'est-ce qui te mets en colère ?''
Sergio, son collègue était aussi un très bon ami à lui. Dylan l'appréciait énormément. C'est en partie grâce à lui si son arrivée à Barcelone c'était bien passée. |
| | | | Sergio Lima
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Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Mar 24 Aoû - 16:35 | |
| "At work" Le journalisme était une seconde nature pour Sergio. Depuis ses dix ans, il consacrait le plus clair de son temps à la lecture mais surtout à l'écriture. Le décès de son père y était pour beaucoup: quand il ne prenait pas soin de sa mère, le bambin se plongeait dans son univers que constituaient les romans de Tolkien, Wells, Herbert, Verne, Wilde, Orwell, Dickens et encore plein d'autres auteurs tout aussi extraordinaires. Malheureusement, sa soif de lecture fut rapidement épanchée: ces écrivains ne parvenaient plus à la combler. Sergio prit alors la décision d'écrire ses propres aventures fantastiques et insolites. Rapidement, la plume fut greffée à sa main gauche et une fois lancé, il ne pouvait absolument plus s'arrêter. Il sortit premier de classe en espagnol chaque année de sa scolarité, jusqu'à l'université et il gagna de nombreux concours littéraires. Il devint rapidement évident que sa vocation était l'écriture.
Sergio aurait pu devenir écrivain mais il se rendit vite compte qu'il avait souvent besoin de changer de sujet. Se lancer dans l'écriture d'un pavé de cinq cents pages traitant du même sujet ne l'emballait pas. Le journalisme était donc parfait pour lui: chaque article change d'un numéro à l'autre et il faut perpétuellement de la nouveauté. Les scoops n'attendaient que lui et, après quatre ans d'université, le voilà qui travaille au sein d'un magasine gay. Plutôt étrange pour un homme qui se prétend hétérosexuel, n'est-ce pas? Pourtant, jamais ses collègues ne le rejetèrent, pour la grande majorité étant homosexuels. Au sein de la rédaction, Sergio se sent accepté et important. Plus le temps passe et plus il se félicite d'avoir choisi le bon métier et le bon endroit pour l'exercer, même s'il aimerait monter en grade, comme tout le monde.
Cette matinée avait donc débuté comme toutes les autres: réunion pour le briefing, discussion au sujet des articles qui doivent encore être travaillés, de la mise en page et des images choisies pour le numéro spécial "anniversaire" du magasine. Sergio s'occupait de la rubrique des scoops et plus particulièrement des sujets traitant de l'amélioration croissante de la tolérance envers les homosexuels. Plus on avançait dans le temps et plus Barcelone devenait célèbre au point d'être appelée "la capitale gay de l'Europe". Sergio aimait débattre de ce genre de sujet, de prendre la défense de la communauté gay même si lui-même ne l'est pas. En plus de cette rubrique "news", il avait son mot à dire dans les images choisies pour la "décoration" du magasine, ayant l'esprit assez "graphique".
Son attention se reporta sur Dylan, son collègue qui était assis en face de lui et qui travaillait tranquillement.
"Tu dois en voir de toutes les couleurs et tous les jours avec leur courrier!"
Sergio releva la tête de son calepin et il se laissa aller en arrière. Sa chaise bascula légèrement en arrière ce qui lui permit d'étirer les muscles de son dos et de ses bras.
"Je dois pondre un article de dernière minute qui sera dans le numéro spécial et je dois prendre rendez-vous avec un prof qui enseigne l'éthique, histoire d'avoir quelques infos plausibles quoi. Et sa secrétaire me sort tout un baratin comme quoi il sera pris toute la semaine pour des conférences Dieu sait où. En plus, elle refuse de me donner son numéro pour que je le questionne par téléphone, à la limite."
Le jeune homme jeta un regard sur l'écran de son ordinateur: il avait écrit une vingtaine de lignes et il ne pouvait continuer l'article sans les réponses du professeur. Sergio détestait faire des suppositions alors il préférait attendre.
"Mais tu me connais: j'aurai son numéro coûte que coûte. C'est pas pour rien que je suis journaliste."
Le téléphone sonna et il répondit. Son visage, d'abord sérieux et sévère, se détendit subitement. Un sourire franchit même la barrière de ses lèvres. Il griffonna un numéro sur son calepin et il raccrocha.
"Je t'avais dit que je l'aurais, ce numéro!"
Il frappa dans ses mains avant de se faire tournoyer avec sa chaise de bureau. En plus d'être perpétuellement de bonne humeur- à part quand ce genre de contretemps se produisait- Sergio était aussi quelqu'un d'assez déjanté sur les bords. Il ne se gênait pas pour faire le pitre à la moindre occasion et de faire quelques pas de danse ridicule quand il a terminé un travail. Aujourd'hui, c'était le coup de la chaise qui tourne.
"Au fait, dis-moi: tu reçois combien d'emails par jour? Avec la réputation que tu t'es faite, tu dois être bombardé, non?" Lui demanda-t-il alors que la roue de sa chaise butait contre son bureau, faisant tomber sa bouteille d'eau fermée sur le sol. |
| | | | Dylan Almeïda
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Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Mar 24 Aoû - 18:04 | |
| Il y a environ six mois, Dylan débarquait à Barcelone pour prendre ses fonctions dans ce magasine, il avait choisit de venir s'installer ici pour changer d'air mais aussi à cause de l'image qu'avait la ville depuis un certain temps ! Oui, Dylan avait ressentit le besoin de changer un peu de vie et de voir du nouveau monde et venir habiter à Barcelone était pour lui une évidence. Seul ombre au tableau, il ne connaissait ni rien, ni personne et ce n'est pas vraiment agréable. Heureusement le jeune homme avait la chance de tomber sur un collègue de travail franchement sympathique. Sergio lui avait en effet proposé de servir de guide afin que Dylan connaisse un peu mieux la ville où il allait désormais vivre. Son collègue lui avait aussi permis de rencontré un petit de monde, de faire de nouvelles connaissances... Son arrivée à Barcelone s'était vraiment très bien passée et ceci grâce à Sergio. Si Dylan avait eu un autre collègue que lui peut être que tout n'aurait pas été si simple.. Quelque part Dylan devait donc beaucoup à ce jeune homme et ce n'était pas un problème pour lui vu qu'il l'appréciait réellement. Parfois on est un peu obligé d'apprécier quelqu'un parce que ce dernier à fait beaucoup pour nous mais pour Dylan ce n'était pas le cas.. Il considérait vraiment Sergio comme un très bon ami. De plus, les deux garçons avaient plusieurs passions en commun comme l'écriture, le journalisme, ils ne pouvaient donc que s'entendre.
Il est vrai que contrairement à plusieurs employés du magasine, Sergio n'était pas gay. Enfin il ne faut pas forcément être homo pour travailler dans un journal qui traite ce sujet mais disons que c'est rare quand une personne hétérosexuelle et surtout un homme choisit d'exercer sa profession dans ce domaine. Ce ne sont que des généralités et il ne faut parfois pas y faire trop attention mais rare sont les hommes qui aiment travailler pour un magasine gay alors qu'ils sont attirés par les femmes. Question d'image ! M'enfin Sergio ne semblait pas du tout être gêné par tout ça et c'était plutôt agréable de travailler avec quelqu'un comme lui, quelqu'un d'ouvert d'esprit. Il n'était pas le seul mec hétéro à bosser ici mais disons que ce type d'employé pouvait se compter sur les doigts d'une seule et même main.
Dylan avait donc questionné son collègue pour connaitre les raisons qui l'avaient un peu mit en colère. Sergio n'arrivait pas à obtenir les infos d'un professeur. Au cours de son explication, le téléphone sonna et visiblement le coup de fil qu'il venait d'avoir venait de régler tout ses problèmes.
''Tu vois, il fallait juste être patient..'' dit-il en souriant.
Se stresser pour le travail ce n'était pas une bonne chose et d'ailleurs Dylan détestait ça. Quand quelque chose lui prenait la tête, il remettait ça au lendemain ou au pire il reprenait ça le soir dans son appartement mais il ne s'énerverait jamais ! Ça ne servait pas à grand chose. C'était un garçon assez calme, plutôt posé qui ne cherchait pas à faire de vagues. Il était plutôt discret dans ce qu'il faisait.
''Je vais pas dire le contraire c'est vrai que j'ai de plus en plus de courriers qui arrive chaque matin.. Je pourrais pas te dire un nombre exact mais une bonne centaine.. C'est parfois même drôle de voir ce qui peut arriver aux gens.. Je devrai pas me moquer mais si j'étais à leur place, j'éviterai d'exposer mes problèmes de cette façon... Enfin si je peux les aider à y voir plus claire et à aller mieux c'est tout ce qui compte après tout...''
Dylan aimait vraiment son boulot et quelque part il s'en fichait d'avoir autant de succès. Certes, il ne crachait pas dessus mais il ne demandait pas à être dans un monde de strass et de paillettes. D'ailleurs cette notoriété lui faisait un tout petit peur.. La plupart du temps quand on commence à devenir ''célèbre'', on a pas le droit à l'erreur.. M'enfin Dylan continuerait à exercer son métier sans se prendre la tête..
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| | | | Sergio Lima
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Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Mar 24 Aoû - 18:51 | |
| "At work" Barcelone est la ville dans laquelle Sergio vit le jour et grandit. Jamais il ne la quitta pour d'autres horizons et rares sont les fois où sa mère et lui sont partis en vacances. Cependant, le jeune homme se souvient parfaitement bien des voyages effectués avant le décès de son père. Il a eu l'occasion de visiter le Portugal, la France, l'Allemagne et l'Angleterre. Il se rappelle également avoir été un peu perturbé par le changement de langue, ce qui s'avère normal lorsqu'on est enfant. Ainsi, quand Sergio apprit qu'il partagerait son espace de travail avec un nouveau venu, il a tout mis en oeuvre pour le mettre à l'aise et l'intégrer au sein de l'équipe de rédaction. Tout s'est déroulé à merveille et Sergio s'est même proposé de lui servir de guide pour qu'il en apprenne plus sur cette magnifique ville qu'est Barcelone. Rapidement, son "protégé" a volé de ses propres ailes pour le plus grand plaisir du journaliste.
Travailler pour un magasine gay n'a jamais vraiment posé de problème à Sergio. Certes, il perdit de nombreux amis et, à quelque part, cela le blessa. Toutefois, il s'est rapidement fait une raison en arguant qu'en réalité, jamais ils n'avaient atteint ce statut et qu'il s'était royalement trompé sur leur compte. Il s'est rapidement réconforté grâce à l'accueil que ses collègues lui ont fait, l'acceptant immédiatement parmi eux malgré son orientation sexuelle différente. Il n'est peut-être pas le seul hétérosexuel de la rédaction mais il doit certainement être le plus ouvert d'esprit, humoristique, fou et à 100% pour le soutien de leur cause. Il serait prêt à se jeter dans une mêlée avec des militants gays rien que pour prouver au monde entier qu'on peut tous vivre ensemble sans avoir honte de son prochain.
Son lieu de travail est un peu comme une seconde famille pour Sergio. Jamais il n'a été malheureux auprès de sa mère mais à un certain moment, il faut avoir le courage de couper le cordon. N'allez pas croire que Sergio est un accro du travail et qu'il passe ses nuits sur un article, loin de là! Pour lui, le travail c'est le travail et la maison c'est la maison. Il s'organise toujours de manière à avoir terminé ses scoops avant de quitter la rédaction et, si ce n'est pas le cas, soit il arrive plus tôt le lendemain, soit il reste plus longtemps le soir. Il essaie d'apporter au minimum son travail chez lui et, pour le moment, tout semble fonctionner à merveille.
Après avoir raccroché le téléphone, Sergio ne manqua pas de faire le pitre et une bouteille se retrouva au sol. Il se baissa pour la ramasser et il en profita pour boire une grande gorgée d'eau.
"Généralement, je le suis, mais cette secrétaire m'a chauffé. Son ton m'a particulièrement déplu mais bon… J'ai eu ce que je voulais, c'est ce qui compte."
Avant de reprendre son travail, Sergio posa quelques questions à son collègue, s'intéressant à son travail. Pour ne rien cacher, la première rubrique du magasine qu'il lit est toujours celle de Dylan: il a un certain penchant à s'intéresser aux problèmes des lecteurs et aux réponses que son ami leur fournit.
"J'aimerais bien avoir cent emails à lire le matin…" Fit-il d'un ton rêveur, faisant tournoyer son stylo entre ses doigts.
Il revint sur Terre en écoutant la suite et son visage fut à nouveau illuminé par un sourire.
"C'est sûr qu'ils n'ont aucune honte à déballer leur vie privée mais je dois parfois avouer que leur existence est souvent bien palpitante."
En lâchant cette phrase, Dylan sait maintenant que son collègue lit sa rubrique. Sergio toussota et se reprit.
"Je suis certain qu'ils sont satisfaits de tes réponses. En tout cas, je le serais, moi."
Sergio n'était pas si gêné que ça d'avouer qu'il lisait les courriers du coeur du magasine mais personne ne le savait car jamais on ne lui a posé la question: cette information a simplement été lâchée par mégarde.
"Tu veux garder les mêmes photos pour illustrer ta rubrique ou tu veux les modifier pour le numéro spécial?"
Puisqu'il avait son mot à dire au sujet de la "décoration" du magasine, Sergio en profitait pour poser la question à son voisin ainsi, il pourra s'occuper des derniers détails de la mise en page.
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| | | | Dylan Almeïda
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Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Mer 25 Aoû - 11:05 | |
| Certaines personnes rêveraient de devenir ''star'' mais pas Dylan, il préfère rester ce petit journaliste qui s'occupe des problèmes de cœurs des autres et des rubriques concernant le sexe et l'amour dans le monde d'aujourd'hui. Bien évidemment qu'il ne serait pas contre quelques galas ou quelques apparitions en public pour des évènement mais il ne cherche pas à devenir une star. Ce monde là n'était pas fait pour lui. Étonnant n'est-ce pas ? Mais encore une fois Dylan est très bien là ou il est, il ne cherche pas à devenir plus populaire qu'il ne l'est maintenant..
Dylan était toujours étonné par la gentillesse des espagnols. Avant de venir s'installer dans ce pays, le jeune homme vivait à New-York et les gens de là-bas étaient beaucoup plus froid qu'ici. Il ne faut pas généraliser mais à New-York les gens sont beaucoup moins enclins à aider les autres ce qui n'était pas du tout le cas ici à Barcelone. C'était quand même impressionnant de voir que d'un pays à un autre, la mentalité des habitants pouvait être totalement différente. En tout cas, Dylan ne regrettait pas d'avoir quitté sa ville natale. Pour rien au monde, il ne retournerait vivre aux États-Unis, il était bien mieux ici. De plus, il avait trouvé une vraie petite famille avec les personnes qui travaillaient avec lui. Les gens étaient tous très sympa et Dylan avait vraiment trouvé de très bons amis parmi ses collègues même si Sergio était quand même celui avec qui il passait le plus du temps.
C'est vrai que Sergio était un peu le ''clown'' du bureau. Il lui arrivait toujours quelque chose enfin rien de bien méchant mais il était assez maladroit et d'ailleurs il venait une nouvelle fois de le prouver en faisant tomber sa bouteille d'eau. Comme à chacune des bêtises de son voisin de bureau, Dylan souriait légèrement.
''Ah tu sais, tout le monde n'est pas aussi agréable que toi et moi au téléphone... Faut croire que les gens aiment pas qu'on leur demande quelque chose..''
Après tout c'est vrai ! A chaque fois qu'on demande un service à quelqu'un, on a toujours l'impression de demander la lune. Pourtant obtenir un rendez-vous où quelques informations ça n'a rien de bien méchant. Enfin, on ne changera pas certaines personnes après tout.
''Tu plaisantes ? C'est quand même beaucoup de boulot de répondre à une centaine de mail...''
Oui car en plus de publier un magasine ''papier', le magasine pour lequel bossait Dylan avait également son site internet et les internautes laissaient parfois des messages auxquels Dylan se devait de répondre. Il était toujours occupé. Ce n'est pas lui qui avait le temps de s'ennuyer et de passer ses journées à coté de la machine à café. Il avait toujours quelque chose à faire.
''Je pense qu'en effet je me débrouille pas trop mal.. Enfin je veux pas me venter mais je serai mauvais, je pense pas que ma boite mail serait autant remplie..'' dit-il en souriant légèrement.
''Hmm pourquoi pas changer ? Les photos datent quand même ce serait bien de revoir un peu la mise en page.. Enfin si c'est possible..'' |
| | | | Sergio Lima
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Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Mer 25 Aoû - 11:53 | |
| "At work" Les défis, jamais Sergio ne les a évités. Il s'est vite rendu compte que la vie en est truffée et qu'il faut savoir les accepter et les relever. Dans le monde du journalisme, les challenges sont encore plus grands et difficiles, dans certains cas. L'appel qu'il a passé quelques minutes plus tôt en est une toute petite preuve: la secrétaire avait refusé de lui donner le numéro de téléphone du professeur d'éthique, empêchant à tout prix le journaliste de prendre contact avec son patron. Du moins, c'est de cette façon que Sergio le perçut. Cependant, malgré son énervement, il sut trouver les mots justes et, quelques minutes plus tard, la demoiselle l'appelait et lui fournissait l'information qu'il désirait. Encore une victoire de Sergio Lima!
Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres mais, accumulés, on se rend bien vite à l'évidence que les journalistes sont souvent la bête noire des gens importants. Ils craignent que leur vie privée ne soit divulguée et ils s'enferment dans le silence. Il est donc logique que, même pour une victoire aussi insignifiante, Sergio soit tout content de l'avoir, une fois de plus, obtenue. Certes, il ne fréquente pas le milieu des personnalités influentes et importantes de ce monde car il s'agit d'un travail trop envahissant à son goût. Courir après les célébrités, les harceler de questions, jouer les paparazzis, très peu pour lui! Il est peut-être journaliste mais jamais il n'irait agresser ou espionner qui que ce soit pour obtenir un scoop. Notre homme est fait pour trouver des sujets de débats intéressants, récolter des informations, interviewer dans les règles de l'art, et écrire dans le but de faire passer un message qui touchera le plus de monde possible. Il espère sincèrement qu'à chaque sortie du magasine, son but est atteint.
"Les services vont toujours dans un seul sens: du moment que les gens obtiennent ce qu'ils veulent, tout est parfait mais si on a le malheur de leur demander une faveur, mon Dieu! Plus rien ne va et on se fait envoyer sur les roses! "
Sergio poussa un léger soupir avant de jouer avec son stylo d'un air rêveur. Pour être le rigolo de service, il l'était! Jamais il ne manque une occasion de faire rire la galerie, spécialement quand l'atmosphère est tendue. Au début, il craignait que l'humour de ses collègues soit totalement différent du sien mais, bien rapidement, il s'avéra qu'il n'avait absolument rien à craindre. Il se fit vite une réputation au sein de la rédaction et, même leur chef qui est sérieux et autoritaire s'autorise à sourire et à rire à ses blagues. Sergio a toujours possédé un charisme hors du commun: il suffit qu'il ouvre la bouche et qu'il exhibe son grand regard bleu pour envoûter son entourage. Le pire dans tout ça c'est qu'il se rend à peine compte du "pouvoir" qu'il a sur les gens. Il considère simplement qu'il sait parler et être convaincant, c'est tout. D'ailleurs, pourquoi croyez-vous que la secrétaire l'ait rappelé?
"Je veux bien te croire, mais je parlais surtout de la partie "lecture" des emails."
Le jeune homme laissa retomber son stylo: le travail de son collègue se faisait en grande partie sur son ordinateur alors que, pour sa part, il alternait papier et informatique. Des fois, il enviait Dylan mais il se reprenait bien vite: à chacun sa place.
"Oui, c'est sûr! Mais si ça continue comme ça, tu auras besoin d'un partenaire pour t'aider! T'es en train de devenir célèbre, crois-moi sur parole."
Sergio s'approcha alors de son ami, faisant rouler sa chaise jusqu'à son bureau, emportant son fameux calepin et stylo avec lui. Il retroussa alors les manches de sa chemise blanche, comme pour dire "Allez! On a du pain sur la planche!", avant de désigner les images déjà présentes sur son écran.
"Sache que tout est possible avec moi." Dit-il d'un air faussement vantard.
"Non, sérieusement, il nous reste quelques jours et ce n'est qu'un détail alors c'est bon. Tu as déjà une idée des nouvelles images à prendre et où tu voudrais les voir?"
Sergio était loin d'être le genre de type à imposer sa loi et à dire aux autres comment faire leur travail. Certes, il avait bien une idée du nouvel emplacement mais il attendait que Dylan lui donne son avis. Et puis, il s'agissait de sa rubrique et non de la sienne alors il le respectait parfaitement.
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| | | | Dylan Almeïda
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Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Mer 25 Aoû - 19:06 | |
| Dylan était toujours partis du principe qu'il ne fallait pas mélanger la vie professionnelle et vie privée mais ce n'était pas si facile que ça au final. La plupart de ses amis étaient justement issus de là où ils travaillaient et Dylan avait bien de la chance d'avoir ces gens-là dans sa petite vie. Par contre, il ne sortirait jamais avec quelqu'un du bureau, c'était une règle de vie ! C'était trop de problèmes si jamais le couple venait à casser. Dire que certaines personnes du magasine ne plaisaient pas ce serait mentir mais Dylan faisait en sorte à conserver des liens strictement amicaux. Enfin ce n'est pas pour ça que sa vie sentimentale était parfaite, bien au contraire. Depuis son arrivée à Barcelone, le jeune homme n'avait connu aucune histoire intéressante. La plupart du temps ce n'était que des histoires dans lendemain. Des histoires qui n'apportent pas grand chose sauf le fait de prendre du plaisir le temps de quelques heures. Ce n'était pourtant pas faute de chercher une belle histoire d'amour mais Dylan n'y arrivait pas. Quelque part tout ça était plutôt comique pour quelqu'un qui s'occupait des problèmes de cœur des autres et qui n'arrivait même pas à avoir une vie amoureuse des plus banale qui soit... Enfin cela viendrait peut-être avec le temps mais pour le moment on ne pouvait pas dire que Dylan était très heureux sur le plan sentimental. Cela lui posait-il problème ? Oui et non ! Bien évidemment qu'il serait très heureux de rentrer chez lui en sachant que quelqu'un l'attend mais à côté de ça il était tellement occupé par son travail qu'il n'avait pas vraiment le temps de faire des rencontres sérieuses. Il faudrait peut-être qu'il songe à freine un peu sur sa vie professionnelle. Après tout, il n'y a pas que le travail dans la vie.
''Tu sais que même si tout ça me prend beaucoup de temps j'ai pas envie de partager mon travail avec quelqu'un d'autre. C'est peut-être égoïste de ma part mais ça me tiens à cœur ce que j'ai fais et je prendrais mal le fait que quelqu'un s'occupe aussi des soucis des gens.. A force j'ai l'impression de connaître mes lecteurs même si je les connait pas personnellement..''
Le mot star ! Même Sergio l'employait.. Tout ça devenait limite flippant. Ce n'était pourtant pas grand chose mais Dylan n'avait pas du tout envie d'être sous le feu des projecteurs. Peut-être que sa timidité y était pour quelque chose mais encore une fois même si il aimait le monde des peoples il ne voulait pas trop en faire partie. La peur surement.
''Je pense pas être célèbre, je tourne pas dans des films, je fais pas de cd, je suis juste un simple journaliste..''
Suite à ces paroles, Sergio s'approche de lui afin de prendre des notes sur comment il voulait présenter sa rubrique pour le nouveau numéro. Dylan n'avait pour l'instant aucune idée de ce qu'il voulait, il avait juste envie de changer deux trois petites choses mais il n'avait aucune idée précise en tête.
''Si tu as des choses à me montrer, je veux bien..'' |
| | | | Sergio Lima
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Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Mer 25 Aoû - 19:56 | |
| "At work" La vie sentimentale de Sergio était tout ce qu'il y a de plus ennuyeux, surtout ces derniers temps. A bien y réfléchir, depuis qu'il a quitté l'université et qu'il exerce son métier, jamais il ne s'est intéressé à la vie de couple. Il n'a même pas envisagé une seule fois comment il se sentirait s'il avait une petite amie. Il se contente de se lever le matin, d'aller au travail, de rentrer le soir et, le weekend, il en profite pour décompresser et sortir avec ses amis. Il considère qu'il ne lui manque absolument rien et il ne ressent pas l'envie de se mettre en couple avec quelqu'un. De plus, ce n'est vraiment pas le moment idéal pour se morfondre avec ce genre de détails car d'autres problèmes bien plus troublants et importants le submergent ces derniers temps.
Travailler pour un magasine gay et ne pas l'être est une chose. Cependant, Sergio se demande si l'environnement qu'il fréquente tous les jours ne lui a pas fait perdre ses repères. Effectivement, depuis quelques semaines déjà, il se perturbe dès qu'il aperçoit dans la rue un jeune homme qui aurait fait fondre le coeur de n'importe quelle jeune femme. Au début, il n'y fit pas grande attention jusqu'à ce qu'il se rende compte que la présence de Dylan, à la rédaction, le rend de bien meilleur humeur que d'habitude et qu'il en serait tout guilleret s'il ne se contrôlait pas. D'ailleurs, c'est grâce à la proximité de son ami que le jeune homme s'est rendu compte qu'il ne perçoit plus les femmes comme avant. Certes, certaines seront toujours belles à ses yeux mais elles l'attirent de moins en moins. Cette perte d'équilibre se compense largement par le fait que la gente masculine commence à devenir très intéressante.
Vous l'aurez compris, Sergio se sent perdu. Il en vient même à se demander s'il ne s'est pas leurré toute sa vie et qu'il a fallu qu'il rencontre une personne comme Dylan pour lui ouvrir les yeux sur ce qu'il est réellement. Cela expliquerait bien des choses: pourquoi il a toujours mis Ana-Isadora sur un piédestal, pourquoi il ne ressent absolument aucune aversion pour les homosexuels et pourquoi il soutient leur communauté comme s'il en faisait partie. Sergio essaie de ne pas trop penser à ce lent changement qui s'opère en lui et, secrètement, il espère que ce n'est qu'une passade. Mais chaque jour est un nouveau défi: agir normalement, ne pas s'approcher sans raison de Dyan, ne pas l'observer avec insistance, ne penser à rien en le regardant, etc. Sans même s'en rendre compte, il s'est fixé de stupides règles pour ne pas éveiller les soupçons.
"Je disais juste ça comme ça: personne ne va prendre ton boulot si tu ne demandes pas d'aide. Je te regarderai simplement crouler sous la quantité de travail en souriant narquoisement." Se moqua-t-il en lui adressant un sourire amusé.
"J'ai une petite idée de comment tu perçois la chose et je trouve génial que tu t'investisses autant dans ton travail. C'est ce qui fait de toi un bon journaliste, toujours aux petits soins pour tes lecteurs."
Sergio ne pouvait être plus sincère qu'en cet instant. Alors qu'il prenait ses affaires et s'approchait du bureau de Dylan, un rire clair lui échappa et il lui donna une petite tape amicale sur l'épaule.
"Ta modestie te dévorera tout cru un de ces jours, tu verras! T'as pas besoin de chanter comme une diva ou d'être Brad Pitt pour être célèbre. De plus, la célébrité a plusieurs définitions: tu es clairement en train de te faire un nom grâce à ta rubrique et c'est normal car ce genre de lecture intéresse tout le monde. Pour tout t'avouer, c'est la première chose que je lis quand je reçois le magasine. S'ajoute à cela le fait que tu prends le temps de bien conseiller tes lecteurs et ça se ressent dans ton écriture. Tu ne peux que devenir de plus en plus populaire et il ne faut pas que ça t'effraie."
Le jeune journaliste reporta son attention sur l'écran de son collègue et il examina un court instant la mise en page et les images avant de prendre la souris et de lui exposer ce qu'il avait en tête.
"Ici, sur le côté, je verrais bien… Cette image, fit-il en cliquant sur la photo déjà existante pour la remplacer par une autre située dans leur répertoire commun d'images, et celle-ci, je la déplacerais là. Je changerais aussi la couleur de la bordure du cadre pour qu'elle s'accorde avec le ton de la première page du magasine."
Sergio effectua quelques retouches tout en les commentant. Il fit de son mieux pour ne pas s'emballer et, au bout de quinze minutes, la mise en page de la rubrique "courrier du coeur" était entièrement refaite avec de nouvelles illustrations qui attireraient plus d'un regard. Il se recula un peu pour laisser son ami examiner ses retouches.
"Voilà, mais si ça te plaît pas, on peut changer."
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| | | | Dylan Almeïda
BE WHO YOU ARE.
Attirance envers une personne du même sexe:
(100/100)
Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Ven 27 Aoû - 13:26 | |
| L'amour c'est quand même quelque chose d'assez important ! Il n'y a pas que ça qui compte dans une vie mais Dylan ne pourrait pas s'en passer. Il ne se voit pas finir sa vie tout seul avec ses chats, ce n'est pas possible. Malheureusement c'est aussi le genre de garçon à croire au prince charmant et de nos jours celui là n'existe que dans les histoires pour les petites filles... Tout les mecs ne sont pas des salauds mais à l'heure actuelle ils ne sont pas nombreux à vouloir s'engager pour une belle histoire d'amour. A côté de ça, Dylan n'est pas non plus un petit ange, lui aussi il lui arrive de sortir avec des garçons simplement pour passer un peu de bon temps mais à la base c'est quelqu'un qui cherche vraiment à construire une belle histoire d'amour. D'ailleurs ce n'est pas pour rien qu'il s'occupe des courriers du cœur. Dylan aime l'amour et rendre les gens heureux ne peut lui faire que du bien. Le plus drôle dans tout ça c'est qu'il est beaucoup plus doué pour rendre les autres heureux plutôt que d'être heureux soit-même. Peut-être qu'il devrait prendre le temps de s'occuper de sa vie amoureuse plutôt que s'occuper continuellement de celle des autres.. Après tout il à lui aussi le droit de trouver chaussure à son pied.
Concernant le sujet de l'homosexualité, Dylan a toujours su qui il était. Pour lui aimer les autres garçons c'était comme une évidence. Il n'a jamais flashé sur une fille et il n'a jamais ressentit le besoin d'aller vers les personnes de l'autre sexe. Certes Dylan à de nombreux amis du sexe féminin mais ça n'ira jamais plus loin que de l'amitié. Enfin ces choses là ne s'expliquent pas vraiment. C'est comme ça et pas autrement. Dans la vie on dit parfois qu'il faut tout essayer mais Dylan ne ressent pas du tout le besoin de sortir avec une fille et de tester quelque chose sur le plan sexuel avec une personne du sexe opposé. Il est bien là où il est. Au moins, il a cette chance de ne pas avoir trop douté sur son orientation sexuelle et il s'estime heureux car les personnes qui son continuellement en train de douter et bien ça ne doit pas être facile à vivre.. D'ailleurs c'est un sujet qui revient souvent dans les mails qu'il reçoit. Beaucoup de fille et de garçons doutent de leur orientation sexuelle et cela concerne des gens de tout âge et parfois c'est un sujet sur lequel il n'est pas facile de donner des réponses mais bon encore une fois Dylan essaye de faire de son mieux pour pouvoir aider ses lecteurs.
''Tu me regarderas crouler sous le travail alors.. Le jour ou je demanderais un coéquipier n'est pas prêt d'arriver..'' dit-il en rigolant.
''Ben disons qu'a force je m'attache un peu à eux c'est humain après tout.. C'est touchant de voir certains témoignages. Je sais que ces personnes me font confiance et je veux pas les décevoir et je veux surtout garder le contact avec eux.. C'est peut-être bête comme comportement mais voila..''
Concernant la célébrité de Dylan, il n'ajouta rien sur le sujet. Il se contenta de sourire aux petits compliments que lui faisait Sergio mais vu qu'il n'aimait pas trop ce nouveau statut de journaliste populaire, il ne souhaitait pas développer d'avantage.
''Euh non franchement c'est très bien... Peut-être agrandir un peu cette image mais sinon ça donne quelque chose de sympa...'' |
| | | | Sergio Lima
BE WHO YOU ARE.
Attirance envers une personne du même sexe:
(10/20)
Entre partenaires particuliers: | | Sujet: Re: At work | With Dylan Ven 27 Aoû - 17:20 | |
| "At work" Jusque là, Sergio a toujours eu de la chance de connaître des relations amoureuses épanouies et heureuses. A chaque fois qu'il s'engageait, il prenait l'histoire d'amour qu'il vivait avec sérieux, les sentiments ayant une place primordiale au sein des couples qu'il a bâtis avec ses partenaires. Adolescent, il fonctionnait de la même manière qu'adulte. Certes, quelques amis se moquaient de lui et le poussaient au vice mais jamais il ne céda: les coups d'un soir, trop peu pour lui. Si on lui faisait des avances, il se contentait de les repousser gentiment. Les moqueries aient beau fuser, jamais Sergio ne ferait quelque chose contre ses principes. Avec cette règle d'or, il n'y a aucun doute qu'il a toujours vécu des histoires d'amour stables, durables et, pour la plupart, merveilleuses. En repensant à ses ex petites amies, le jeune homme n'arrive pas à ressentir une once de regret, de colère ou autre sentiment négatif.
Même si sur le plan sentimental Sergio semble ne pas avoir de problème, il ne faut pas non plus oublier qu'il n'en reste pas moins humain. Il lui est déjà arrivé de se disputer violemment avec ses partenaires et de s'emporter alors que généralement, il est de nature calme et posée. Chaque couple a ses hauts et ses bas et si tout était beau et rose à longueur de temps, il se serait rapidement lassé de cette situation. Une question pourrait alors se poser: pourquoi Sergio est-il toujours célibataire? La crainte, cette peur de s'engager pour la vie et de se rendre compte de s'être leurré quelques années plus tard. Pourtant, une femme aurait su occuper le rôle de l'épouse de Sergio Lima à merveille mais cette peur s'insinua en lui quand il pensa à l'idée même du mariage. Pourtant, il savait pertinemment qu'il la perdrait s'il tardait à faire sa demande. Ils avaient absolument tout pour être heureux et fonder une famille mais cette crainte gâcha cette relation. Sergio déteste discuter ou même repenser à sa dernière relation, peu de personnes savent donc qu'il était prêt à faire sa demande mais qu'il a préféré fuir plutôt que d'assumer ses responsabilités.
Pourtant, il se sent prêt à se remettre en couple, encore faut-il qu'il trouve la bonne personne et ce n'est pas dit qu'elle soit du même sexe que les précédentes. Parfois lâche lorsqu'il s'agit de ses sentiments, Sergio est prêt à renier le plus longtemps possible son attirance pour les hommes et de se trouver une petite amie à aimer. Du moins, s'en convaincrait-il. Il n'est pas très fier de ses pensées lorsqu'il y réfléchit par pure hasard et il se hâte de faire autre chose pour ne pas trop s'y perdre. Mais agir de la sorte ne l'aide pas du tout à régler son problème: quand il arrive à la rédaction et qu'il voit Dylan pour la première fois de la journée, son coeur s'emballe et il lui faut garder le silence quelques secondes avant de pouvoir parler sans que sa voix soit rauque et tremblante. Ensuite, il lui faut une dizaine, voire une quinzaine de minutes pour entièrement se reprendre. Ce matin, par exemple, il lui fallut un peu plus de temps que d'habitude mais à présent, personne ne pourrait se rendre compte de quoi que ce soit.
"Je t'apporterai mon soutien moral, t'inquiète pas pour ça."
Si Sergio était un homme obsédé par sa carrière et désirant à tout prix monter popularité et en grade, il en voudrait à Dylan de se faire déjà un petit nom parmi la foule de lecteurs du magasine alors qu'il habite Barcelone depuis six mois. Certes, Sergio recevait parfois du courrier et des emails concernant ses articles mais ce n'était rien en comparaison de son collègue. Au lieu d'être jaloux et odieux avec lui, il était plutôt content et il l'encourageait sur toute la ligne. Au pire des cas, si Dylan devenait trop populaire, il ne se gênerait pas de jouer son garde du corps. Cette pensée le fit sourire.
"Je te rassure, c'est pas un comportement bête, bien au contraire. C'est normal que tu te sentes proche de tes lecteurs après ce qu'ils te racontent."
Sergio ne s'attarda pas trop au sujet de la célébrité de son collègue, remarquant que ça le mettait mal à l'aise d'en discuter. A la place, il lui proposa de changer la mise en page et les images, histoire de "rafraîchir" sa rubrique. Il lui exposa comment il voyait les choses, changea les illustrations, les couleurs, les cadres et bientôt, les "courriers du coeur" prirent une toute autre forme. Sergio se recula un peu, laissant Dylan examiner son travail. A sa demande, il agrandit une image puis il hocha la tête pour lui-même.
"C'est vrai que c'est mieux comme ça… Si d'autres idées te viennent en cours de route, te gêne pas de changer."
Il observa une dernière fois son travail avant de retrouver sa place de travail- toujours en faisant rouler son fauteuil de bureau. Maintenant, il fallait qu'il continue son article et qu'il pose ses questions au professeur d'éthique. Le journaliste commença à écrire quelques questions sur son calepin et, vingt minutes plus tard, il était au téléphone avec un homme à la voix grave.
"Je vais enfin pouvoir travailler! Ca fait plaisir quand tout se passe bien." Dit-il avec un grand sourire avant de faire craquer ses doigts et de se mettre à pianoter sur son clavier.
Son article serait certainement terminé dans l'après-midi, sans compter les retouches qu'il devra faire si le chef de rédaction le décidait.
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| | Sujet: Re: At work | With Dylan | |
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